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Contributeur·trice·s
. Héloïse Aloncle
Héloïse Aloncle est née en 1996. Elle vit et travaille en France, et diplômée de l’École des Beaux-Arts de Rennes en 2019. Elle fait partie de la 9e session du post-diplôme de l’École Offshore. Elle cherche des environnements qui lui montrent autre chose que ses habitudes. Elle fait de l’œil à l’édition, aux médiums imprimés, aux médiums qu’elle ne connaît pas, commence à être particulièrement engagée dans des propositions collectives, constitue tant bien que mal des traductions entre textes et images, et cherche à prendre le plus de temps possible pour échafauder ses projets.
. Salomé Aurat
Salomé Aurat a étudié et obtenu en 2017 un DNSEP en art contemporain à l'Ecole Supérieure d'Art de Clermont Métropole (Clermont-Ferrand).
Artiste marquée en 2016 par un voyage au Bénin, puis à Détroit en 2017 avec le groupe de recherche Léviathan (ESACM),
sa participation au groupe de recherche Offshore à Shanghai lui a permis de poursuivre sa recherche artistique autour des notions d'Anthropocène/Capitalocène,
de justice environnementale mais aussi d'études décoloniale. Son travail plastique au cours de cette année en Chine à été marqué par l'animalité,
la notion de résilience et aux liens d'adaptabilité entre un environnement et un corps
.Cerisoline
Célin Jiang & Sori Kim
sont nées en 1993 et 1990
travaillent ensemble sous le nom de Cerisoline
Depuis leur rencontre dans le programme de recherche « École Offshore » en 2018,
elles forment un duo d'artistes et performent à travers le monde.
Cerisoline est le projet collaboratif imaginé et performé par Célin Jiang et Sori Kim.
Son objectif est d'explorer les relations entre les arts et les technologies,
les identités dans un monde globalisé.
Il vise à explorer de nouvelles perspectives
et de rassembler des personnes d'horizons différents.
Cerisoline considère la collaboration artistique
et humaine comme vecteurs de changements, questionnant le rôle social de l'art.
. Chen Shujia
Née en 1990 en Chine, elle a étudié à Hangzhou où elle est diplômée à l’Académie des arts de Chine en 2013. Elle a obtenu un DNSEP à Pau en 2018.
L’artiste amateur, qui voyage dans différents domaines, a des relations inextricables avec l’art.
Elle aime observer le monde à moins de 10 mètres et créer selon ce monde. Ses œuvres sont généralement présentées sous forme de livre et d’installation.
. Alexis Chrun
Alexis Chrun est diplômé des Beaux-Arts de Paris. En 2017, il reçoit le prix des Beaux-Arts de Paris au 62e Salon de Montrouge pour un projet de livre. Depuis, il a exposé dans différents lieux de la scène française et plus récemment à Shanghai dans des lieux nomades. Chaque médium qu’il utilise est un médium qu’il tente de questionner et de déconstruire, glissant de l’un à l’autre, de la sculpture au livre, du mot à la poche, du spectateur à l’œuvre. Façonné́ autour d’une fascination sans faille envers le geste sculpté - millimétriquement calibré à force de pratique - inspiré notamment par Brancusi tout autant que celle de Zidane. Le pas de côté, voir l’ânerie parce qu’elle peut être la plus intrigante des postures, fabriquent chez lui une espèce d’approche des choses et du récit.
Il raconte des choses non pas par facilité (ni avec facilité d’ailleurs), mais par amour (parfois inconsidéré́) des constructions.
. Antoine Deltour
Antoine Deltour est né en 1985 et est originaire d'Épinal. Il a étudié dans une école de commerce à Bordeaux. En 2008, il est embauché chez PricewaterhouseCoopers (PwC), au Luxembourg. En octobre 2010, Antoine Deltour démissionne de PricewaterhouseCoopers (PwC) et emporte des documents confidentiels sur les rescrits fiscaux. Le consortium international des journalistes d'investigation accède aux documents, les analyse dans leur intégralité et les publie en novembre 2014, ce qui déclenche un scandale international connu sous le nom des LuxLeaks.
--> fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_Deltour
. Maxime Gambus
Designer graphique diplômé de l'ESAD Valence, dont la pratique tourne autour de l'open-source,
la typographie, et l'édition hybride. Intéressé par les questions liées au numérique, et comment l'écran,
s'il ne remplace pas l'imprimé, peut le compléter.
--> www.gamb.us
. Mathilde Gerard
Mathilde Gerard est diplômée en 2019 de l’École Nationale Supérieure d’Art et de Design de Nancy et participe à la neuvième session de l’École offshore. Intéressée par le protocole et le processus de recherche, ses procédés visent à une autre possibilité de production et à d’autres interactions, en utilisant des espaces interstices et des environnements différents que ceux du champ de l’art. Si elle travaille surtout la vidéo dans sa pratique individuelle, elle s’engage de plus en plus nettement dans des pratiques collectives, et porte une attention aiguë au travail de groupe. Sa pratique repose sur des questionnements liés au travail, et aux notions sociétales de non-reproduction, de mérite. Finalement sur la tension.
. Lucas Jacques-Witz
Lucas Jacques-Witz (né à Metz, 1993) vit et travaille à Marseille, France.
Diplômé en 2019 de l’Institut Supérieur des Arts de Toulouse où il participe au laboratoire de recherche sur la danse contemporaine et la performance « Stage Studies » conduit par l’artiste et chorégraphe française, Emilie Pitoiset.
Durant le programme Création et Mondialisation de l’école Offshore à Shanghaï, son intérêt se porte notamment sur la pharmacopée chinoise (中药学) ainsi que d'autres médecines régionales utilisées quotidiennement. En 2018, il auto-publie son mémoire d’études, Coffee Floats, une fan-fiction qui enquête sur les différentes technologies qui ont affecté le développement de l’industrie du café au vingtième siècle.
Par l’installation, la sculpture et la performance, sa pratique s’intéresse en particulier à ce que la sociologie contemporaine dénomme les sociétés liquides.
. Christophe Jacquet
Christophe Jacquet (Paris) est un des premiers artistes à utiliser l’ordinateur, Christophe Jacquet développe une esthétique radicale de l’image numérique. Utilisant le scanner et l’écran comme objet et vecteur de création. Il crée une archéologie contemporaine, bousculeles codes admis du graphisme et de la photographie en développant un art de l’information. Dans les années 80, il réalise des centaines de dessins bitmaps avec Macpaint, avant de créer un lexique de natures mortes organiques dont les sujets sont directement scannés. Il a mené une rechercheplastique, Générateur Général, financée par le Ministère de la Culture sur la question de la régénération des images, oeuvre ouverte en ligne : http://www.productiongenerale.fr/mnnm.php et sur les formulaires Cerfa, 2017-2019, comme basses-formes éditées, corpus administratif commun, questionnant la valeur et la beauté du graphique. Il a présenté une série de pièces, au Musée des Arts décoratifs, à Paris, jusqu’en février 2015, dans l’exposition Recto Verso. La pièce Image.jpeg (Poulpes) était visible au Nouveau musée national de Monaco, Salon de lecture, Villa Sauber, de juillet 2015 à juin 2016. Il a notamment exposé à Los Angeles (Calarts), à Milan (Triennale de Milano), à Paris (Musée des Arts décoratifs), à Chatou (Cneai =, Centre National Édition Art), à Alger (Centre Culturel français), à Chaumont (FIAG - Chapelle des Jésuites), à Shanghai dans le cadre du Bazaar, programme artistique créée par Paul Devautour. Son travail apparait dans plusieurs collections publiques et privées dont des commandes pour l’espace public Plateau général, en Lorraine, et pour l’espace numérique (Poptronics, Cneai =, École d’art de Bordeaux, Fauchon). Christophe Jacquet enseigne à l’École nationale supérieure d’art et de design de Nancy, et coordonne l’option communication en cycle 2 (http://communication.plateforme.org). Il est membre du comité scientifique du programme de recherches Valuations-RARE, mécanismes de la légitimation de la valeur (http://valuationsrecherche.tumblr.com). Il est curateur de l’espace FORMES GÉNÉRALES, au salon Mad-1 et 2 à Maison Rouge, Paris, en 2015 et 2016. Il intervient à l’Écal, lors du séminaire Designing Writing, juin 12017, Belle fausse page, avec Thierry Chancogne. Il publie en ligne, Anguille, une typographie, (https://www.abyme.net) en décembre 2017. Il crée l’affiche, la signalétique pour l’exposition l’Image-livre au MADD, Bordeaux, en 2018. Il est directeur artistique, de Poptronics, le livre, dix ans d’information online, 272 pages. 2018-2019, il obtient une année de recherche CER, du ministère de la culture, sur sa thématique des formulaires - Cerfa. Il travaille actuellement à sa restitution éditoriale et dans l’espace.
. Anna Leite
Jeune artiste dont la formation a été répartie entre quatre écoles d’art. Ses années d’études à la Haute Ecole d’Art de Perpignan,
ainsi que son engagement, en vain, contre la fermeture de cette dernière, l’emmène à se positionner pour la recherche en art et ses formes à innover.
En 2017, elle participe au programme de recherche « La Machine Pollet ». L’obtention du DNSEP à Nîmes lui permet de continuer son travail en intégrant l’Ecole Offshore pour une année à Shanghai.
Grâce à une production pluridisciplinaire, elle met en place une réflexion sur l’altérité en portant attention à l’ensemble des relations qui existe à priori,
lorsque deux individus, si différents soient-ils, se rencontrent. A une époque où il devient de plus en plus simple de voyager pour certains alors que d’autres peinent à circuler, Anna met en crise sa culture, son histoire personnelle pour que la banalité du quotidien devienne un terrain propice à l’observation du comportement individuel et ses mutations discrètes.
Entre l’héritage de schémas sociaux obsolètes, l’identité culturelle et la mondialisation, comment l’espace entre Soi et l’Autre peut-il être envisagé avec poésie afin de repartager le sensible ?
. Maeline Li
Maeline tourne autour des frontières culturelles à travers les migrations, et leur mutation.
Elle procède à la manière d’une capturo-graphe, par des séries de captures et d’enregistrements sonores et picturaux, pour ensuite à la mise en forme questionner le dialogue entre l’observateur et l’objet de l’oeuvre par l’espace dans laquelle la rencontre est mise à l’oeuvre. À travers la carte, par la carte, de la carte, sur la carte et contre la carte.
Diplomée de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Bourges en 2019 avec les félicitations du jury pour une installation au Haïdouc (association Bandits-Mages).
Elle vit et travaille actuellement en France.
. Olive Martin et Patrick Bernier
Patrick Bernier et Olive Martin se sont rencontrés à l’Ecole des BA de Paris en 1999. Expérimentant différentes formes -films, performances, photographies, pièces sonores- au gré de projets souvent réalisés en collaboration avec des professionnels d'autres champs comme avocats (X. et Y. c/ Préfet de …; Plaidoirie pour une jurisprudence, depuis 2007 et Qu'il vous plaise informer, 2016), conteurs ( Quelques K de mémoire vive, 2003/2005 et Bienvenue chez nous, Album de résidence, Montréal, 2005), vendeur aux enchères (Traceroute Chant, San Francisco/Paris, 2010), tisserands (Wilwildu, 2016). Ils créent ainsi des œuvres où se perçoivent les efforts consentis par les uns et les autres pour bousculer leurs propres langue et forme. Cette remise en question de la relation de l'individu à un territoire propre, terre, pays ou activité professionnelle est également au centre de leur deux films, Manmuswak, 2005 et La Nouvelle Kahnawake, 2010. En 2012 ils créent l'Echiqueté, variante du jeu d'échecs, pour interroger la situation paradoxale du métis dans l’histoire coloniale au regard de la situation ambiguë de l’artiste politiquement engagé dans le champ de l’art contemporain. Abordant alors le tissage en autodidactes pour la réalisation de leurs échiquiers, ils persévèrent depuis dans leur intérêt pour ces techniques qui condensent une histoire à la croisée des technologies, des échanges culturels et des luttes sociales (Le rêve du Paquebot, France/Sénégal/Chine, depuis 2018).
--> Le déparleur (vidéo, 20')
. Ryder Morey-Weale
Ryder Morey-Weale (né aux Pays-Bas, 1994) vit et travaille à Marseille. Il est diplômé de l’Institut Supérieur des Arts de Toulouse en 2019 où il participe au laboratoire de recherche Stage Studies, mené par l’artiste Émilie Pitoiset. Il participe ensuite au programme de recherche Création et mondialisation de l’école Offshore à Shanghai, en Chine. Depuis 2019, il collabore avec Lucas Jacques-Witz au travers le projet « giselle ». Considéré comme ‘organisme pluri-céphale’, le projet sert d’outil de conception, de production et d’exposition d’autres artistes.
Oscillant entre science et poésie, sa pratique adresse les notions d’invasivité et d’adaptabilité au sein des écosystèmes urbains. Sous forme d’eco-fictions, ses sculptures et installations proposent des collaborations ou des mutations qui interrogent les frontières séparant habituellement l’anthropogénique et le naturel.
--> www.rydermoreyweale.com/
. Cécile Pétry
Cécile Pétry est née en 1985 à Strasbourg (France). Après des études de langues et d’histoire de l’art,
elle intègre l’École nationale supérieure d’art et de design de Nancy en 2013. En 2017, Cécile passe six mois à Rome à l’Accademia delle belle arti.
Elle est diplômée en 2018 à L’ENSAD Nancy. En octobre 2018, elle part à Shanghai pour suivre le programme de recherche de l’Ecole Offshore, elle y restera deux années.
Le travail de Cécile Pétry prend racine dans ses dessins et dans le processus du dessin. Son intérêt pour la ligne et le statut de la ligne la mène à explorer différents médiums et différents registres; du dessin en réalité augmentée à l’animation, en passant par la mise en place dans l’espace, pour finalement arriver au dessin performé.
La performance est maintenant un aspect important de son travail, comme la vidéo ou l’écriture. Mais quel que soit son médium, le travail de Cécile Pétry est toujours rempli d’humour, de dérision sans moquerie. Elle aime jouer avec ce qui l’entoure et les quiproquos qu’elle perçoit dans la vie quotidienne.
--> www.cecilepetry.com/
. Jacques Pouyaud
Jacques Pouyaud est maître de conférences en psychologie à l’université de Bordeaux. Né en 1967 à Paris, il vit aujourd’hui à Bordeaux. Il s’intéresse plus particulièrement à la question de la construction de soi tout au long de la vie, vue comme une activité de création artistique. Son travail à la frontière d’une démarche scientifique et d’une démarche artistique vise à explorer dans le cadre de recherches-interventions les processus créatifs de construction de soi dans des milieux de vie diversifiés et en transformation. Il cherche à mettre en place des situations de production volontaire de « traces des transformations de soi et des milieux de vie » (par exemple en 2017 dans le quartier St Michel de Bordeaux ; en 2018 sur la ligne du Tram B de Bordeaux). Ces traces sont recomposées ensuite sur un mode qui peut être scientifique, artistique, ou hybride. C’est le cas du travail réalisé en 2020 en Asie, à la recherche de résonances sur les traces du poète Victor Segalen.
. Vincent Tanguy
Né en 1990 à Rennes, vit à Paris. Vincent Tanguy développe une pratique artistique riche et stimulante dans laquelle le « déluge » numérique,
les effets de la mondialisation, les hybridités culturelles et les processus de créolisation sont transformés par sa poésie et son humour singuliers.
--> www.vincenttanguy.net
. Yang Xiao
YANG Xiao est né à Wuhan en 1986. Il a grandi à Guangzhou en Chine. Il vit à Shanghai. En 2010, après quatre ans d’études de peinture à l’huile classique européenne à l’Académie des Beaux-Arts de Guangzhou en Chine, Xiao obtient une première licence. Il décide ensuite de poursuivre ses études en France, à l’École Supérieure d’Art d’Aix-en- Provence, afin d’obtenir le DNSEP en 2017. En 2013 il part en ERASMUS pendant un an à l’Académie des Beaux-Arts de Nuremberg, en Allemagne. En 2019 il participe au programme de recherche du post-master de l'École Nationale Supérieure d'Art et de Design de Nancy.
杨啸,1986年生于武汉。长于广州。现生活于上海。在广州美术学院研习了四年欧洲古典油画之后,他于2010年获得本科文凭。随即他去了法国普罗旺斯地区艾克斯高等艺术学院深造,2017年获硕士文凭。2013年,他作为法国交换生在德国纽伦堡艺术学院学习了一年。2019年,他参加了法国南锡国立高等艺术与设计学院组织的硕士后讲习班。